Quoi, vous ignorez ce qui se passera? Voyons, ce sera la journée du « personnel administratif »!
Bon, prenez note (et veuillez recevoir l’expression de mes sentiments
les meilleurs) que dans « mon » temps, cette journée importante entre
toutes s’appelait la « journée des secrétaires ». C’était super,
cette journée-là! ENFIN, notre patron devait être gentil (mais pour une journée
seulement) et nous donner des fleurs (ou autre chose, comme un dîner au restaurant
ou un cadeau, tout dépendant du patron et de son imagination…). Entre
secrétaires, on se demandait bien ce qu’on allait recevoir cette année-là! Ah! C’était
tout un événement!
Je rigole et j’exagère un peu, mais c’est vrai que c’était spécial. Les
secrétaires étaient à l’honneur. De nos jours, ce n’est plus tout à
fait la même chose, maintenant que cette fête englobe tout le personnel
administratif. En ce qui me concerne, on ne me souligne même plus cette
journée! (snif!)
Ah! Les choses ont bien changé pour les secrétaires depuis mes débuts!
Pour le pire ou le meilleur? Le meilleur, bien sûr, et sans hésiter! Vive le
progrès!
J’exerce le métier de secrétaire depuis que j’ai 18 ans. Il représente
une partie de ce qui me définit en tant que personne, de femme, d’employée… et
aussi d’auteure, car les expériences qu’il m’a fait vivre au fil des années
m’ont apporté leur lot d’inspirations. Certes, ce métier m’aide à payer les
comptes, mais il m’apporte aussi bien davantage.
Petit retour dans le temps. Attendez, je syntonise le canal « passé »
sur ma machine… Voilà :
(Et j’en profite pour vous
signaler que oui, on est partis pour un gros billet, là, alors il est encore
temps de faire une pause toilette avant de commencer pour de vrai! ....... D'accord, ça va?… On part!)
Lorsque j’ai débuté dans le domaine, après un DEP en secrétariat,
petite jeune de 18 ans toute menue et naïve, j’ai été embauchée par un cabinet
de comptables agréés. Immersion totale dans le monde réel, alors que les deux
secrétaires et demie qui étaient là avant avaient quitté (je crois bien que je n’ai
jamais su pourquoi d'ailleurs). Des heures, j’en ai
fait. Du boulot, j’en ai mangé. Et j’ai adoré ça en plus!
Dès le départ, on m’a mise à l’accueil, avec entre autres la
responsabilité de répondre au téléphone et aux clients qui se présentaient.
Pour une fille gênée comme moi (Eh oui! À l’époque, j’étais très timide et peu
à l’aise avec les gens), ça a représenté tout un défi! Bon, les tâches se sont
ajoutées par la suite, c’est normal, c’est toujours comme ça que ça se passe
dans le merveilleux monde des secrétaires. On appelle ça « autres tâches
connexes » et ça englobe tout plein d’affaires, dont plusieurs tâches que
personne d’autre ne veut accomplir, allant de "faire le café" à "prendre des rendez-vous
pour la femme ou le fils de notre patron"… Et je passe vite sur les autres trucs comme "faire et apporter le café à son patron" (misère!) ou "faire comme si le patron n'était pas là ou était trop occupé pour parler au client"...
Dans ce temps-là, les ordinateurs commençaient à peine. Nous avions
WordPerfect 5.1, toute une innovation à l’époque! Mais je devais aussi beaucoup
travailler avec une dactylo électrique. Ah! Les fameux formulaires avec papier
carbone! Celles qui ont connu cette réalité lèveront sûrement les yeux au
plafond… Dans certains cas, des formulaires du gouvernement exigeaient qu’il
n’y ait aucune faute de frappe sur le document, sinon il fallait tout
recommencer… Que de plaisir! Ça prenait des doigts agiles et de la
concentration.
À cette époque-là, une secrétaire, ça ne pensait pas trop. Ça tapait, généralement ce que ses employeurs lui demandaient de taper. Le gros défi consistait surtout à déchiffrer l’écriture des patrons. Et je peux vous certifier que les comptables, ça écrit presque aussi mal que les médecins! À force, j’ai développé un certain talent dans ce domaine. L’un de mes patrons aurait probablement aimé que je puisse prendre des notes en sténo, mais ce n’était plus la mode. Il me dictait plutôt des lettres sur un dictaphone (avec parfois de vieilles cassettes si usées que j’entendais à peine!). J’ai des souvenirs mémorables d’inventaires de pièces automobiles ou d’électroménagers (avec numéro de série et tout) qu’il me dictait là-dessus dans le but que je lui monte ensuite un tableau! Ce patron-là (plutôt acariâtre en général) m’aimait bien, car il n’y avait pour ainsi dire pas de fautes de français lorsque je lui rendais les lettres et documents et pour lui, le français, c’était hyper important. Selon ses propres dires, il n’avait pas souvent vu une telle qualité de français chez une « jeune » (Bon, laissez-moi m’enfler la tête un peu, tout de même, ça fait toujours du bien! Rire…)
En fait, dans ce temps-là, il était assez facile de quantifier le
travail d’une secrétaire. On voyait les documents à taper, on pouvait mesurer
les piles. C’est bien différent aujourd’hui! Dans mon cas, la majorité de ce
qu’il y a à faire est soit dans ma tête, soit dans un fichier ou dans un
courriel. On ne peut plus se fier aux piles sur le bureau, ce n’est plus
vraiment représentatif. Aussi, les secrétaires d’avant étaient assez
interchangeables. Ça ne prenait pas toujours la tête à Papineau, de taper des
documents, n’importe laquelle pouvait faire ça. Tandis qu’aujourd’hui, c’est
beaucoup moins évident!
Au fil de toutes ces (nombreuses) années, j’ai vu bien des changements
survenir. L’arrivée de Word et d’Excel, entre autres (quel avènement!). Au
début, j’ai détesté la souris, bien moins rapide que les « shift +
F7 » pour imprimer (dans ce temps-là, il fallait connaître les codes de
fonction par cœur!). En fait, je détestais Word tout court. Puis je l’ai
apprivoisé peu à peu. Et aujourd’hui, je l’adore et je ne reviendrais jamais en
arrière, jamais!
J’ai appris sur le tas à utiliser toutes sortes de logiciels, des bons
comme des mauvais. Être secrétaire, c’est avant tout savoir s’adapter. À son
patron (manies, habitudes, mauvais plis), à son environnement, aux exigences de
l’emploi, au système de classement en place, aux procédures implantées par les
autres secrétaires avant, aux logiciels, à l’humeur et aux manières des
clients… Tout cela, on ne nous l’apprend pas l’école. Le métier nous l’apprend.
On doit toujours s’adapter, c’est comme ça. Ça doit nous aider à rester jeune
d’esprit, je suppose!
Au fil des ans, j’ai connu plusieurs secrétaires, de tous les genres.
Celles qui exécutent sans se poser de questions et sans trop s’investir. Celles
qui exécutent, mais réfléchissent aussi et tentent d’améliorer les choses.
Celles qui sont bonnes en français… ou plutôt moyennes. Celles qui ont une
attitude positive ou qui dénigrent le patron dans son dos et se plaignent de
tout.
Il y a aussi celles (mais elles sont rares, désolée si j’ai l’air de me
vanter) qui ne font pas qu’exécuter, mais qui réfléchissent, proposent,
prennent en charge et mènent à terme les dossiers, le tout dans un format et un
français quasi impeccable (la perfection n’étant pas de ce monde)… au grand
bonheur de leur patron, qui en voit ainsi sa tâche simplifiée. C’est ce que
je peux être à présent, enfin c’est ce que je suis devenue dans le poste actuel
que j’occupe depuis plus de 4 ans. Un poste où mon patron me laisse les coudées
franches et beaucoup de latitude et où il s’attend de moi à ce que je le libère
des broutilles qui ne requièrent pas vraiment son attention. Un poste où j’ai
le droit de parole, où on sollicite mon avis et où on ne me rabaisse jamais à
mon « rang de secrétaire ».
Petite parenthèse ici à propos du merveilleux monde des comptables (et
des avocats et des notaires, je suppose, englobons ici la majorité des métiers
dits « de professionnels », sans vouloir trop généraliser, car il y a
certainement des exceptions). J’ai eu la chance d’œuvrer dans deux petits
cabinets comptables, dans des villes d’envergure moyenne, ce qui fait que je
n’ai pas tellement senti de dénigrement face à ma profession, ou si peu. Mais
dans bien des milieux et dans la tête de certaines personnes, il y a une nette
distinction à faire entre une « secrétaire » et quelqu’un qui a
« un BAC et un titre professionnel ». On ne mélange pas les torchons
et les serviettes, ça non! Certains cabinets (à Montréal principalement)
verraient même d’un très mauvais œil que tout ce beau monde se côtoie à l’heure
du dîner. Image oblige. Désolée, mais j’ai toujours trouvé ça ridicule, voire
même offensant! J’ai d’excellent souvenirs de mes dîners avec mes collègues et
parfois même mes patrons, où nous avions bien du plaisir à échanger à propos de
la vie, de nos bons et mauvais coups et anecdotes comiques… Bon, fin de la
parenthèse.
Il y a un monde de différence entre ce qu’on demandait à une secrétaire
dans le bon vieux temps et ce qu’on exige d’elle aujourd’hui. Alors qu’à
l’époque, la rapidité du doigté était l’un des critères principaux à
l’embauche, de même qu’un français impeccable (autant que possible),
aujourd’hui, on demande à la secrétaire (si je me base sur mon expérience) d’être
bien davantage. La rapidité du doigté est encore importante, mais moins évaluée
en embauche et peu valorisée. On regarde surtout le français, la maîtrise des
logiciels et la capacité de travailler sous pression et d’organiser son temps
et son espace de travail. Et en prime, on permet à la secrétaire d’être
intelligente, de gérer, d’établir des procédures, de proposer des
améliorations. Elle répond par elle-même aux gens par le biais de courriels,
alors qu’avant, seules les lettres (signées et dûment approuvées par le patron
intelligent) étaient utilisées. D’où une plus grande proximité, bien souvent,
avec les clients. Son patron, s’il est lui-même intelligent (petite blague
ici), veillera à la traiter en adjointe et non en simple secrétaire exécutante.
Il obtiendra alors bien davantage. Et pourra vaquer à des occupations plus
dignes de son intérêt, plutôt que des tâches dites « cléricales » (je
sais, ce n’est pas le bon terme à utiliser, mais il est couramment employé au
quotidien).
Bon, je décris peut-être là une situation particulière, que moi et peu
de mes semblables sommes chanceuses de vivre. Peut-être existe-t-il encore
beaucoup de secrétaires qui doivent se cantonner à un rôle d’exécutantes. Tout
dépend aussi de l’ouverture du ou des patrons. Certains seront peut-être tentés
de conserver les bonnes vieilles manières du bon vieux temps, dépassées à mon
avis, avec l’avènement de l’ordinateur, les médias sociaux, Internet, les
courriels… Désolée, mais les secrétaires d’aujourd’hui ne se liment pas les
ongles, ne servent pas le café et ne s’assoient pas sur les genoux de leurs
patrons pour prendre en sténo!
Une chose n’a pas changé, ou à tout le moins elle ne le devrait pas, à
mon avis : la rigueur. Une secrétaire se doit d’être rigoureuse… même si,
pour cela, elle doit parfois ramener son patron à l’ordre! Je ne me gêne plus
pour le faire, d’ailleurs. J’ai assez de métier dans le corps pour savoir ce
qui doit être fait. Disons que je suggère. Et le patron dispose. À lui de
décider, car c’est son rôle, mais le rôle de la secrétaire est aussi (lorsque
son cadre d’emploi le lui permet, bien sûr) d’accompagner son employeur au
mieux de sa connaissance. Plus facile à faire dans un contexte où les égos sont
bien équilibrés et sains d’esprit, me direz-vous. En effet!
Autre qualité utile à une secrétaire : l’humilité. Elle doit
savoir quand il est temps de s’éclipser pour que la lumière puisse rejaillir
sur son patron. Et ce n’est pas une honte, ce n’est pas mal, c’est ainsi que ça
doit être. Après tout, le patron écope habituellement bien plus que la
secrétaire en cas de situation critique. À moins que, comme l’un de mes anciens
patrons, il ne s’en sorte en accusant sa secrétaire de ses propres erreurs…
(grimace). Heureusement, mon patron actuel n’est pas du tout comme ça!
J’adore mon métier. J’étais toute jeune lorsque je l’ai choisi et je
n’ai jamais regretté mon choix. J’aime taper à toute vitesse, j’aime créer des
œuvres d’art en partant d’un brouillon et en terminant avec un document
conforme et agréable à regarder. J’adore corriger des fautes d’orthographe,
fouiller dans mon « Français au bureau » ou mon dictionnaire pour en
dénicher davantage. J’adore créer de nouveaux formulaires que d’autres
utiliseront, rédiger des lettres de deux pages à partir de trois mots lancés au
vol par mon patron, fouiller dans des dossiers pour dénicher des informations…
Certains voient le métier de secrétaire comme une sous-classe, un
métier ennuyant, peu valorisant, peu valorisé. À ceux-là, je dis qu’ils ne
savent pas de quoi ils parlent. Bon, c’est peut-être vrai pour certaines
secrétaires, je ne sais pas, je ne suis pas dans leur peau. En ce qui me
concerne, je crois que je suis très utile à bien des gens. Sans moi et mes
consoeurs, des dossiers se perdraient et les documents sortiraient probablement
avec des fautes et une mise en page plutôt boiteuse. Mauvais pour l’image de
l’employeur, ça! Dans le merveilleux monde d’aujourd’hui, l’image, c’est
primordial.
Alors, moi je dis : derrière toute entreprise prestigieuse,
derrière tout patron efficace… il y a sûrement une ou des secrétaires consciencieuses
qui travaillent dans l’ombre!
Voilà, j’espère que ceux qui ont décidé de lire ce billet jusqu’au bout
(j’aurais peut-être dû vous dire de prendre du popcorn ou des chips) ont
apprécié leur incursion dans la réalité de la secrétaire d’antan et
d’aujourd’hui!
Et, Mesdames (et Messieurs? C’est plutôt rare, ça!) : Une très
belle « journée des secrétaires »… et d’accord, du personnel
administratif aussi… à vous toutes!
10 commentaires:
Tu me coupes l'herbe sous le pied, je voulais faire un billet du genre pour mercredi! ;) Je mettrai le tien en lien.
Bien qu'étant entrée dans le métier un peu plus tard que toi (Word commençait, mais on tapait encore des formulaires carbones), j'ai vécu à peu près la même évolution...
Et je dirais que le principal problème du métier de secrétaire (ou d'adjointe comme on dit souvent maintenant), c'est qu'il est toujours tributaire de la personnalité du patron, de sa perception à lui de notre utilité à nous.
Patron brillant et sachant utiliser notre aide = boulot intéressant, stimulant, etc.
Patron insécure, trop contrôlant, condescendant, etc = job chiant (et secrétaire qui sacre son camp assez vite).
Chaque nouvelle job devient donc une boîte à surprise. Pas toujours évident à la longue...
La bonne nouvelle, c'est que les bonnes secrétaires se cherchent rarement du travail longtemps! ;)
Oups! Désolée! ;)
Ça faisait longtemps que j'avais envie de parler du métier de secrétaire et ton récent billet à propos de l'entrevue d'embauche m'a remis ça en tête. J'ai pondu ce billet d'une traite, il était déjà pas mal prêt dans ma tête. (en tout cas, merci pour le futur lien!) :)
Effectivement, je peux bien me retrouver un jour avec un autre patron, qui sera tout à fait différent du présent et rendra mon boulot insupportable... C'est le côté plate du métier. Tout dépend de celui qui est au-dessus de nous.
Ouaip, les bonnes secrétaires sont plutôt une denrée rare, de nos jours! (si je me fie à ce que des responsables de l'embauche me disent). Dur, dur, d'avoir une secrétaire qui maîtrise le français, à ce qu'il paraît...
Très intéressant, ton billet. Tu es l'une des rares personnes de ma connaissance qui a choisi ce métier à l'école très jeune, ce billet expose bien tes raisons et ce que tu y as gagné.
Anecdote d'adjointe: à ses débuts chez nous, une collègue frustrée lance lors d'une réunion d'équipe qu'une tierce n'était "qu'une secrétaire"! Tu aurais dû voir ça, elle n'a jamais recommencé.
Autrement, je suis assez choyée. Ma patronne me considère comme une partenaire, et aime dire à la blague que si elle est la boss, c'est moi qui mène! Je tiens aussi les livres comptables alors pour les questions d'argent, elle s'en remet à moi. C'est bien d'être appréciée!
À Hélène : Ah oui, vraiment, tu ne connais pas grand monde qui a choisi ce métier en partant? (je le savais que j'étais bizarre dans mon genre, hihi!) ;)
Pour moi, c'était très clair dès le départ. Quoique aujourd'hui, je me dis que j'aurais aussi pu être pas mal bonne dans le milieu de la santé! Mais je n'ai aucun regret, mon métier de secrétaire est tout à fait approprié pour mes ambitions d'auteure, ça fitte super bien ensemble! :D Et en plus, ça m'a permis de commencer à travailler très jeune, à voler de mes propres ailes, à avoir mes enfants tôt dans la vie...
C'est bien, d'être considérée ainsi par son patron! Je n'ai vraiment pas à me plaindre, les miens sont vraiment gentils et respectueux envers mon travail. Même si mon poste et ceux de mes collègues sont catégorisés sous l'appellation "secrétaire", ils nous disent souvent que nous sommes bien davantage des "adjointes", ce qui fait toujours chaud au coeur! :D
J'ai eu la chance de travailler un peu avec les filles de bureau de mon travail (dans un commerce au détail, grande surface) pendant que j'étais enceinte de mon fils. Jai vu tout le travail quelle accomplissait et je suis devenu très admirative par la suite.
Bravo à vous les filles :)
À Gaby : Hé, merci! Ça fait du bien de voir que certaines personnes sont capables d'apprécier nos efforts... ;)
Je ne vous (toi et toutes les autres) envie qu'une seule chose: taper à toute vitesse, sans avoir à regarder l'écran! hihi!
Si je pouvais écrire mes romans à la main et vous les refiler ensuite...
Bonne journée des personnes importantes!
À ClaudeL : Ah ça! C'est sûr que c'est un gros avantage, de taper aussi vite sans regarder nos doigts! Ça en impressionne plusieurs, d'ailleurs! Tout comme moi, qui suis bien impressionnée quand je vois ma fille jouer du piano... :)
Moi, c'est exactement comme toi. Être secrétaire me définit parfaitement, et ce depuis toujours. De plus, travailler avec toi tous les jours (ou presque, hihihi!), depuis maintenant 4 ans, est un beau cadeau de la vie.
Secrétaire un jour, secrétaire toujours? ;)
On se revoit mardi... ;)
À Chantal : Ah! Que t'es fine! :D :D (idem pour moi, ton rire m'aide tellement à voir des journées plus agréables! Hihi!).
Secrétaire toujours en ce qui me concerne, c'est sûr... À moins de gagner à la loto! ;) À mardi! :D
Enregistrer un commentaire