19 août 2022

Je vous présente Muffin!

 

Voici notre petit Muffin, qui est arrivé chez nous il y a un peu plus de deux mois.

Pour la petite histoire, nous sommes allés l'adopter dans une SPCA. Étant très timide (comprendre ici : terrorisé), Muffin était là depuis plusieurs semaines et il n'attirait pas l'attention des futurs adoptants. Ça m'a brisé le coeur quand j'ai vu que personne n'en voulait.

Pauvre petit matou, il était tout craintif au début! Et ça se comprend, quand on connait son histoire de vie.

Âgé d'environ 3 ans, Muffin a vécu dans une colonie de chats à l'extérieur. Il est arrivé à la SPCA blessé (morsures au cou et plaies aux pattes). Il n'avait sûrement jamais côtoyé des humains avant la SPCA, et les autres chats semblaient lui avoir fait des misères.

Ses débuts chez nous n'ont pas été faciles. Recroquevillé dans un coin ou sous notre lit, marchant le ventre au ras du sol, Muffin était difficile à approcher. C'était notre première fois avec un chat aussi craintif, alors j'ai beaucoup lu, j'ai visionné des vidéos d'éduchateurs (en passant, j'aime bien Jackson Galaxy sur Youtube, il est rigolo).Nous avons appliqué quelques techniques (dont le jeu), et le temps a fait son office.

Muffin est maintenant un chat beaucoup plus confiant. Il se promène la queue en l'air, il joue de manière intense (en sautant dans les airs quand il veut vraiment attraper le jouet), il s'installe à côté de nous sur le divan et savoure les caresses... et il a commencé à dormir avec nous la nuit! Son petit miaulement est adorable, on dirait un chaton.

Alors voilà, Muffin est maintenant notre chat de maison. Nous l'aimons beaucoup et nous le trouvons très mignon. Lentement, mais sûrement, nous apprivoisons le fait d'avoir un chat non dégriffé (les précédents étaient déjà dégriffés quand nous les avions adoptés). Ce n'est pas si mal, il suffit de décourager ses tentatives quand il veut faire ses griffes à un endroit non permis (par exemple un divan) et de lui donner une alternative permise (un poteau grattoir). Nous arrivons à lui couper les griffes de devant, mais ça reste un défi en ce qui concerne les pattes arrières. Malgré tout, nous nous sommes promis que jamais nous ne le ferons dégriffer (d'ailleurs, je crois que ce sera bientôt interdit).

Parler de Muffin, c'est aussi penser à ce qu'il y a eu avant... Nos chers Brad et Katou, décédés tour à tour ces dernières années. Brad il y a 3 ans (à l'âge de 15 ans) et Katou tout récemment (à l'âge de 18 ans). À ce jour, je suis toujours incapable de regarder leurs photos. Quel dommage que ces petits amours aient une espérance de vie si courte par rapport aux humains! C'est tellement douloureux lorsqu'ils nous quittent.

C'est maintenant une nouvelle aventure qui débute avec notre petit Muffin, qui est très joueur, curieux et gourmand. Il nous fait bien rire. Peut-être qu'un jour, nous adopterons un autre chat pour lui donner un compagnon, mais pour le moment, nous travaillons surtout à améliorer sa confiance et son bien-être. 

Sacré matou, il commence d'ailleurs à bien savoir comment obtenir ce qu'il veut de ses maîtres-esclaves humains... si ça continue, il va devenir gâté pourri!

18 août 2022

Virginie Grimaldi

Pour tout vous dire, je n'ai pas encore lu beaucoup de romans de Virginie Grimaldi, mais voici ce que je peux en dire : ils sont addictifs, on ne veut plus les lâcher et ils font beaucoup réfléchir!

Voici les lectures que j'ai faites jusqu'ici :


Il est grand temps de rallumer les étoiles

C'est le premier que j'ai lu, mon préféré jusqu'ici. Voici le résumé :

Anna, trente-sept ans, croule sous le travail et les relances des huissiers. Ses filles, elle ne fait que les croiser au petit déjeuner. Sa vie défile, et elle l’observe depuis la bulle dans laquelle elle s’est enfermée.

À dix-sept ans, Chloé a renoncé à ses rêves pour aider sa mère. Elle cherche de l’affection auprès des garçons, mais cela ne dure jamais. Lily, du haut de ses douze ans, n’aime pas trop les gens. Elle préfère son rat, à qui elle a donné le nom de son père, parce qu’il a quitté le navire.

Le jour où elle apprend que ses filles vont mal, Anna prend une décision folle : elle les embarque pour un périple en camping-car, direction la Scandinavie. Si on ne peut revenir en arrière, on peut choisir un autre chemin.

J'ai adoré ce roman, dans lequel on suit tour à tour, au fil des chapitres, les visions respectives de chacun des personnages (la mère et ses deux filles). Chacune avait sa voix propre, ce qui faisait en sorte qu'on ne la confondait pas avec les autres. Il y a un petit élément « lapin sorti du chapeau » qui m'a fait tiquer vers la fin, mais sinon je n'ai rien à redire, tout était à mon goût. J'ai adoré le concept du voyage en arrière-plan (qui était aussi présent dans le prochain roman dont je vais parler).


Le premier jour du reste de ma vie...

Voici le résumé :

Marie a tout préparé pour l’anniversaire de son mari : décoration de l’appartement, gâteaux, invités… Tout, y compris une surprise : à quarante ans, elle a décidé de le quitter. Marie a pris « un aller simple pour ailleurs ». Pour elle, c’est maintenant que tout commence. Vivre, enfin.

Elle a donc réservé un billet sur un bateau de croisière pour faire le tour du monde. À bord, Marie rencontre deux femmes qui, elles aussi, sont à la croisée des chemins. Au fil de leurs aventures, parfois loufoques, elles pleurent et rient ensemble, à la reconquête du bonheur. Leurs vies à toutes les trois vont être transformées par ce voyage au bout du monde.

J'ai bien aimé ce roman, qui fonctionnait lui aussi en alternant les vision des trois personnages principaux. J'ignore si ce sera toujours le cas avec cette auteure, mais c'est un choix de narration que j'apprécie. Un petit bémol toutefois : lors de la lecture de ce roman, je passais mon temps à confondre deux des personnages. Je dirais que dans ce cas-ci, ce volet était un peu moins réussi (ou alors, c'est moi qui étais distraite?). Par contre, j'ai lu ce roman aussi vite que le premier et c'est un très bon livre.


Lecture à venir :
Quand nos souvenirs viendront danser

Comme je l'ai mentionné dans mon dernier billet, j'ai cet autre roman dans ma boîte de livres à lire. Voici le résumé :

« Lorsque nous avons emménagé impasse des Colibris, nous avions vingt ans, ça sentait la peinture fraîche et les projets, nous nous prêtions main-forte entre voisins en traversant les jardins non clôturés.

Soixante-trois ans plus tard, les haies ont poussé et nous ne nous adressons la parole qu’en cas de nécessité absolue.

Quand le maire annonce qu’il va raser l’impasse – nos maisons, nos mémoires, nos vies –, nous oublions le passé pour nous allier et nous battre. Tous les coups sont permis : nous n’avons plus rien à perdre, et c’est plus excitant qu’une sieste devant Motus. »

Une collègue, qui m'a vue avec ce livre, m'a dit qu'il est excellent. D'ailleurs, plusieurs de mes nouvelles collègues hochent la tête d'un air entendu, avec un sourire, lorsqu'elles me voient trimballer un Virginie Grimaldi. 

En passant, petite parenthèse : J'ai pris l'habitude, le midi à mon nouveau travail, de passer une demi-heure à dîner avec mes collègues, puis je vais passer l'autre demi-heure à lire dans la bibliothèque. Mon défi est d'essayer un à un tous les fauteuils de la bibliothèque... vaste projet, car il y en a beaucoup! (ça me fait bien rire, cette idée farfelue)

Avec mes lectures qui se diversifient, mes nouveaux collègues, mon nouvel emploi, c'est une nouvelle Isabelle qui est en train d'émerger, je le sens. 

Où cela me mènera-t-il? Je ne sais pas. On ne sait jamais, au fond. On bifurque sur un nouveau chemin, on ose affronter l'inconnu... et si j'en crois mon expérience, il en ressort plein de positif, de renouveau, d'occasions de grandir, de rêver, d'espérer, d'explorer!

17 août 2022

Les romans épistolaires

Je ne vous ferai pas languir plus longtemps et comme promis, je vous parle de ma découverte des romans épistolaires.

Oui, j'en ai sûrement lu avant me direz-vous, mais après en avoir lu deux qui m'avaient été chaudement recommandés par une amie, j'ai tellement aimé l'aventure que j'ai décidé de poursuivre mon exploration. Quand on tombe dans une bonne talle, on ne s'arrête pas en si bon chemin!


Et je danse, aussi (Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat)

Il s'agit du premier roman épistolaire que j'ai lu, et c'est aussi mon préféré. Voici le résumé :

Retiré dans la Drome et esseulé depuis le départ inexpliqué de son épouse, Pierre-Marie reçoit un jour une épaisse enveloppe contenant un manuscrit envoyé par l'une de ses lectrices, Adeline. Sans ouvrir le pli, il lui répond. Une correspondance s'engage, en cette année 2013, qui durera huit mois, de février à octobre. Au fil de leurs échanges, un lien intime s'établit. Ils composent librement, avec leur réalité, leur personnalité, leurs zones d'ombre. Ils s'inventent une vie. Car la leur s'est arrêtée quelques années plus tôt. Pierre-Marie et Adeline ont en effet une histoire en commun, mais qui ne leur appartient pas, et dont Pierre-Marie ne sait rien encore. Le mystère reste prisonnier de l'enveloppe expédiée par Adeline. Plus les lettres se précisent, plus elles effleurent la vérité qui dort dans ces pages... et des personnages depuis longtemps oubliés reprennent vie et entrent dans la danse.

J'ai adoré ce roman, il m'a tenue en haleine et je l'ai lu très rapidement, c'était difficile de le lâcher. J'ai d'ailleurs la suite dans ma boîte de livres à côté de ma table de chevet (Oh happy day, par les mêmes auteurs). On m'a dit que c'était un peu moins bon, mais je me ferai ma propre idée. Et puis, ce sera certainement un plaisir de retrouver les deux personnages, auxquels je m'étais attachée.


Quand souffle le vent du nord (Daniel Glattauer)

Voici le résumé :

Emmi Rothner se trompe d'expéditeur en voulant envoyer un mail de résiliation. C'est un certain Leo Leike qui le reçoit et lui signale son erreur. A partir de là, naît entre eux une correspondance soutenue qui les rend dépendants l'un de l'autre.

J'ai aussi apprécié ce roman, d'un genre très différent. Certains volets m'ont moins plu, mais c'est peut-être une question de valeurs personnelles (la femme, mère de famille et heureuse en mariage, qui correspond néanmoins avec un inconnu et dérape dangereusement sur la pente d'une éventuelle infidélité... c'est moins ma tasse de thé, disons). 

Par contre, un bon point, la fin m'a donné tout un coup de fouet! Je suis revenue en arrière à quelques reprises, pour revivre le tout encore et encore, afin que la finale percute bien comme il faut. Puis, je suis demeurée pensive. Était-ce la fin que j'en étais venue à souhaiter? Je ne sais pas. En tout cas, j'en viens à la conclusion que c'était la meilleure fin possible, c'est ainsi que ça devait se terminer, c'est juste parfait en ce qui me concerne.


Il n'est jamais trop tard (Anne Youngson)

Voici le résumé :

Lorsque Tina Hopgood écrit une lettre depuis sa ferme anglaise à un homme qu’elle n’a jamais rencontré, elle ne s’attend pas à recevoir de réponse. Et quand Anders Larsen, conservateur solitaire d’un musée de Copenhague, lui renvoie une missive, il n’ose pas espérer poursuivre les échanges.

Ils ne le savent pas encore, mais ils sont tous deux en quête de quelque chose. Anders a perdu sa femme, ses espoirs et ses rêves d’avenir. Tina se sent coincée dans son mariage. Leur correspondance s'épanouit au fur et à mesure qu'ils s’apprivoisent au travers de leurs histoires personnelles : des joies, des angoisses, toutes sortes de découvertes. Quand les lettres de Tina cessent soudainement, Anders est plongé dans le désespoir. Leur amitié inattendue peut-elle survivre? Un premier roman plein de grâce et de fantaisie.

En ce moment, je suis en train de lire les dernières pages de ce roman. J'aime bien ce livre. J'aime le fait qu'on demeure dans une correspondance basée sur l'amitié entre un homme et une femme, sans tomber (pour le moment du moins) dans une relation sentimentale. J'apprécie même les longues descriptions qui, habituellement, m'épuisent dans une histoire (parce que j'ai l'impression qu'elles me coupent de l'action). Dans ce cas-ci, ces longues descriptions en disent long sur les personnages, et on y trouve des tranches de vie qui me font réfléchir. Plus qu'une vingtaine de pages et je connaîtrai la fin!


Ajoutez à ces lectures un roman non-épistolaire (Mémé dans les orties, d'Aurélie Valognes), dont le personnage principal est un homme de 83 ans. J'en parle aussi, parce que je trouve que ce roman était connexe aux autres en ce qui concerne les thématiques sous-jacentes : l'art de vieillir, les étapes qui suivent quand les enfants ont grandi, les regrets et les accomplissements d'une vie qui n'a peut-être pas été assez vécue, les remises en question que font les personnages sur leurs choix passés, leur quête de sens par rapport à la vie en général...

Honnêtement, je trouve davantage matière à réflexion dans ces livres que dans bien des bouquins de développement personnel que j'ai lus!

Et parce que ce sont les vacances, et que j'ai toujours les yeux plus grands que la panse quand vient le temps d'emprunter des livres à la bibliothèque, j'ai aussi sélectionné Derrière ses mots, de Marie-Laurence Willemart (un autre roman épistolaire). On verra bien si c'est bon.


Ce qui me fait penser à l'auteure Virginie Grimaldi, que j'ai découverte récemment (une autre recommandation qui m'a été faite). J'ai d'ailleurs son roman Quand nos souvenirs viendront danser dans ma boîte de livres à lire.  Comme il s'agit d'un tout autre genre de romans, j'en reparlerai dans un autre billet!

16 août 2022

Renouveau

Au moment où j'écris ces mots, je suis dehors sur le bord de ma piscine, assise dans l'une de ces chaises inclinables (et pas trop chères) qu'on peut acheter dans à peu près n'importe quel grand magasin de quincaillerie. La chaise est bleue.

Il y a quelques minutes encore, je rêvassais, bien tranquille, étendue au soleil d'après-midi sur mon matelas gonflable acheté tout juste ce matin. Enfin un matelas de qualité, sur lequel je suis confortable autant sur le dos que sur le ventre!

J'étais heureuse de mon sort, contente de mes vacances et de la magnifique température que nous avons depuis quelques jours.

Comme de raison, mes pensées se sont mises à dériver. J'ai songé à mes lectures de romans épistolaires en cours (de belles découvertes, j'en reparlerai). J'ai passé en revue les beaux moments vécus ces dernières semaines, qui ont été si riches en changements.

Et soudain, juste comme ça, il m'est venu l'envie de venir écrire ici (après tous ces mois, ou plutôt ces années, où ce blogue a vu s'accumuler la poussière).

Contrairement à ce que j'ai déjà vécu par le passé, en revenant publier un billet sur ce blogue, je ne ressens plus cette nostalgie tristounette d'une époque passée, et je parle ici de la glorieuse époque où les blogues étaient plus à la mode, où l'on échangeait entre copains, où l'on expérimentait, on rêvait, on partageait.

Puis nous avons changé, évolué, découvert de nouveaux horizons. Et tout cela est bien normal et accepté, ainsi va la vie.

Et maintenant, me direz vous? Maintenant, je savoure davantage la vie réelle, la préférant (et de loin) à la vie virtuelle. Les années m'ont changée, la crise de la quarantaine aussi. Je ne saurais pas exprimer ici à quel point, mais tel n'est pas le propos.

À lire des romans épistolaires, enchainés l'un après l'autre pendant ces vacances bien appréciées, j'ai senti se réveiller en moi une partie de mon esprit qui a été quelque peu en dormance ces dernières années : la case réservée à l'envie d'écrire. Alors j'ai pris mon carnet (un vieux cahier spirale tout banal, où j'écris toutes sortes de trucs : poésies, pensées, défoulements).

Tout à coup, j'avais plein de sujets à explorer, à partager.

Il faut dire que dernièrement, je me suis surprise à recommencer à rêver en couleurs, à avoir envie de tripatouiller quelques projets d'écriture, de faire du ménage dans mes fichiers, de réessayer l'aventure de l'autopublication en numérique (ce que j'ai d'ailleurs fait, vous pouvez voir le détail ici si ça vous intéresse).

Alors que ces dernières années, j'ai surtout été interpellée par de rares petits projets d'écriture (j'ai toujours aimé écrire des nouvelles, c'est tellement satisfaisant de pouvoir les finir dans un délai raisonnable!), voilà que je me sentirais peut-être, je dis bien peut-être, l'énergie de rouvrir la machine à projets.

Cet état d'esprit n'est sûrement pas étranger à un gros changement survenu dans ma vie récemment : j'ai changé d'emploi! Notez que je suis toujours secrétaire dans une municipalité (je n'y changerais rien), mais plutôt que de travailler dans un service incendie (un milieu majoritairement masculin), je travaille maintenant dans un service des loisirs, division bibliothèque (un milieu majoritairement féminin). 

Hé oui! Après 14 ans à travailler au même endroit, avec le même patron, j'ai osé initier un changement à l'interne.

Pour bien comprendre mon sentiment actuel (d'euphorie), il faut retourner en arrière d'environ 7 ans, soit lorsque notre nouvelle bibliothèque a été inaugurée. Lorsque j'ai participé à la visite guidée organisée pour les employés de la municipalité, je me suis sentie si bien, si comblée dans ce lieu dédié à la littérature, que je me suis dit qu'un jour, je voudrais y travailler. 

J'ai d'ailleurs dit à la secrétaire de la bibliothèque que lorsqu'elle prendrait sa retraite, j'appliquerais sur son poste! Nous avons bien ri à l'époque. Elle m'a d'ailleurs rappelé cette anecdote pendant qu'elle me formait dernièrement (j'ai eu le privilège d'avoir un transfert de connaissance pendant 4 jours).

Maintenant, ce fameux poste est à moi. J'ai eu la chance de le vivre quelques jours avant mes vacances, et il est vite devenu clair que j'avais fait le bon choix, c'est une évidence.

Imaginez un peu mon nouveau quotidien : je me promène à ma guise dans la bibliothèque avant l'heure d'ouverture, je dîne avec des collègues allumés avec qui je discute (entre autres) de lectures et d'auteurs. On se fait des recommandations (dont les romans épistolaires que je suis en train de lire, oui, promis, je vous en reparlerai bientôt!).

Une drôle d'image m'est venue en tête tout à l'heure dans la piscine : celle d'une chenille devenue papillon, qui a ensuite replié ses ailes pour retourner dans un cocon, pour ensuite en sortir avec de nouvelles ailes, plus solides que celles d'avant. J'aime penser que mes ailes sont en train de se déployer peu à peu, que je les admire et je me réjouis de leurs nouvelles couleurs.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui! Comme je suis encore en vacances, et que j'ai plein d'autres sujets en tête, je vais certainement vous revenir bientôt.

D'ici là, j'espère que la vie est belle de votre côté et que vous profitez bien de cette merveilleuse température estivale!

23 septembre 2020

Oh allez, je me fais plaisir

Bonjour à tous!

Dernièrement, j'ai lu un passage dans un livre, et ça m'a énormément inspirée.

Je l'ai partagé à une amie auteure, qui m'a dit que justement, ça tombait super bien, elle avait besoin de ce genre de texte à ce moment-ci de sa vie littéraire.

Alors tiens, si jamais ça peut aider d'autres auteurs (ou artistes ayant d'autres talents, on ne sait jamais), je vous partage ce fameux texte. 

Il est tiré du livre Les Muses, d'Alain Samson. (Malheureusement, je n'ai pas pris les pages concernées en note, désolée, je ne pensais pas partager ça ici!)


Cessez  de craindre le regard des autres

Il existe une très bonne manière pour n’importe qui d’éteindre son feu créatif. C’est de créer en pensant au regard des autres, en visant la gloire ou en anticipant les récompenses futures que l’œuvre en cours vous permettra d’obtenir. C’est créer en fonction de votre perception d’un public extérieur, en tenant de deviner ce qu’il aimerait retrouver dans votre art et en vous censurant en conséquence. Cela vous enlève tout élan créatif et fait de vous un technicien.

Pour créer, vous devez vous laisser posséder par votre art et laisser votre imagination prendre le contrôle de ce que vous faites. C’est impossible à réaliser si vous vous projetez en même temps dans le futur en vous demandant ce qui satisfera les gens ou en vous préoccupant constamment de ce que diront de votre œuvre ceux qui vous entourent. Vous ne pouvez pas à la fois jouer le créateur, l’agent et la critique. Vous devez vous lancer dans votre art, le laisser prendre possession de vous et laisser au destin la suite des choses, les félicitations et les prix.

Lancez-vous dans une activité, artistique ou non, en vous disant que vous allez créer en puisant à même ce qui vous anime. Votre objectif est de vous perdre dans le flow. Pas question de jouer les critiques. Laissez-vous aller et que votre intuition soit votre guide. Au moment où vous créez, c’est votre création qui importe. Pas le reste de l’univers.

Ceux qui ont connu le plus de gloire ne visaient pas le succès mais étaient plutôt des créateurs poursuivant un rêve intérieur. Et c’est à force de tentatives et d’essais qu’ils ont trouvé leur voie, qu’ils ont développé leur talent et qu’on les a reconnus. Commencez par vous faire plaisir et devenez le meilleur que vous puissiez être. La reconnaissance viendra ensuite.

Si vous écrivez, ne vous mettez pas en tête d’écrire comme un auteur que vous admirez. Son style est déjà pris et si vous tentez d’écrire en fonction de ce qui se vend bien en ce moment en librairie, il est possible que cette mode soit passée quand votre livre sera finalement lancé. Écrivez parce que vous aimez écrire. Votre propre style finira bien par émerger. Si vous n’aimez pas écrire, trouvez une autre activité dans laquelle vous vous réaliserez. Le succès se présentera peut-être par la suite, mais vous aurez eu du plaisir pendant tout ce temps. Si ce que vous faites avec art vous élève, vous avez déjà votre récompense. Votre motivation est intrinsèque.

Créer dans le but d’être reconnu fait en sorte que la récompense que vous espérez est extrinsèque. Ça peut être utile si vous n’aimez pas cette activité mais, dans ce cas, pourquoi ne pas faire autre chose? De plus, vous ne pourrez jamais faire plaisir à tout le monde. L’œuvre universelle capable de relever ce défi est une utopie, tout comme la perfection.

Ne vous perdez pas en cherchant l’assentiment de tous ceux qui vous entourent. Cela vous rend esclave d’eux. En créant pour le plaisir de créer, vous vous libérez. Vous faites fleurir votre individualité. Ensuite, arrivera ce qui arrivera. Mais d’ici là, éclatez-vous et devenez ce médium par lequel s’exprimera tout votre art.

Bref, misez sur l’authenticité et les récompenses intrinsèques. À tout moment, ayez le courage d’être qui vous êtes réellement. C’est à ce prix et avec le temps que les autres finiront par vous « découvrir », parce que c’est la façon de leur permettre de réaliser qui vous êtes vraiment. On ne vous découvrira jamais si vous jouez un rôle ou si vous créez sans vous amuser.

C’est après ce processus créatif que la critique pourra vous aider non pas à devenir quelqu’un d’autre, mais plutôt à continuer de développer votre art.

3 mai 2020

En ces temps remplis d’incertitudes… l’humain s’adapte

La vie a bien changé au cours des dernières semaines, n’est-ce pas?

Un moment, nous étions tous bien occupés dans nos tourbillons respectifs, et puis la pandémie a frappé. Le gouvernement a mis en place des mesures, nous avons dû nous adapter à plusieurs changements, nos libertés individuelles ont été limitées…

Contrairement à bien d’autres, j’ai eu la « chance » de continuer à travailler, puisque j’ai été considérée parmi les employés essentiels au sein de mon service incendie.

Si je mets le mot « chance » entre guillemets, c’est surtout pour souligner le fait que cette réalité (le fait de pouvoir continuer de travailler) a eu des effets mitigés. Oui, ma sécurité d’emploi (et monétaire) a été au rendez-vous, et je m’en réjouis, c’est évident. Par contre, il n’a pas toujours été facile de vivre avec l’anxiété omniprésente au quotidien. Heureusement, cette anxiété s’est peu à peu apaisée.

Comme je le dis dans le titre de ce billet, l’humain a cette merveilleuse capacité de s’adapter à toutes sortes de situations. Alors qu’il y a un mois, j’avais une boule dans le ventre lorsque je me rendais au travail, à présent je me sens plus relax. C’est peut-être l’effet « tiens, il n’est encore rien arrivé, peut-être qu’on va s’en sauver », mais je crois aussi que ça tient à cette fameuse capacité d’adaptation de l’être humain.

Je lis les commentaires de certaines personnes qui vont bientôt retourner au travail et qui s’inquiètent pour leur sécurité. En lisant ça, j’ai l’impression de me voir, il y a six semaines, alors que toutes ces incertitudes et nouvelles réalités nous tombaient sur la tête. Et je comprends ces gens. Non, ce n’est pas facile de vivre au quotidien avec cette pandémie et le risque d’attraper la COVID-19. Non, ce n’est pas évident d’évoluer avec toute cette anxiété autour de nous, de cette colère exprimée par certains (pour ou contre le déconfinement, les mesures en place, la crainte que leurs proches ne soient pas bien protégés…).

Et dans tout ça, je ne veux juger personne. Rien que dans mon environnement de travail, je vois que les gens ont toutes sortes de façons de réagir à la situation actuelle. Toutes sont valables, je suppose. On s’adapte comme on peut.

Une chose que je remarque depuis quelques jours, et je suis tentée d’y voir du positif : il me semble que les médias commencent à parler d’autres sujets que la COVID-19. Est-ce un signe que les gens commencent à être moins intéressés par le sujet et qu’après la paranoïa des débuts, on est en train d’apprendre à vivre autrement? Avec cette crainte toujours présente de la COVID-19, bien évidemment, mais aussi en adaptant notre mode de vie à cette réalité, tout en continuant d’être heureux?

Ce qui est drôle, avec cette fameuse pandémie, c’est qu’elle m’a amenée à enfreindre une règle personnelle importante, soit celle de m’éloigner au maximum de l’actualité (le sensationnalisme n’a jamais été très bon pour ma patience et ma santé mentale!). La COVID-19 a changé cela. Peu à peu, je me suis laissée entraîner dans le mouvement et je me suis mise à lire des articles de façon quotidienne, de même qu’à écouter attentivement tous les points de presse. Ce n’est pas un mal, mais je me rends compte, en ce moment, que je suis dans un état de saturation par rapport à l’actualité. Et je constate que plusieurs personnes de mon entourage vivent le même genre de sentiment (certains n’écoutent plus les points de presse, alors que c’était une sorte de religion depuis le début).

Alors je dis bravo à notre gouvernement : si son objectif de cette semaine, en modifiant la fréquence et la présence de certains responsables aux points de presse, était de nous faire décrocher un peu de l’omniprésence de la COVID-19 dans nos pensées et de faciliter l’adoption de nouvelles habitudes de vie, ça semble avoir fonctionné pour moi.

L’humain s’adapte, comme je vous le disais. Et dans ma tête, je me prépare aux prochaines étapes. Le déconfinement progressif, le port de masques en tissu (j’en ai commandé, mais allez savoir quand ils seront livrés), l’été qui sera beaucoup plus tranquille que d’habitude.

Parfois, mon conjoint et moi discutons des conséquences de cette pandémie. En nous comparant avec d’autres moins chanceux, nous sommes reconnaissants pour certains aspects. Nous nous désolons pour certains drames. Nous songeons à tout ce qui a changé et qui ne reviendra probablement plus jamais comme avant. Et dans tout ça, nous arrivons aussi à voir des points positifs.

L’humain n’est pas fait pour vivre constamment dans l’anxiété et la colère. Au fil du temps qui passe, il combat ce qui peut être combattu… ou bien, dans l’idéal, il trouve des stratégies pour s’adapter. Du moins, j’aime à croire que c’est ainsi que ça doit se passer.

Chose certaine, nous sommes en train de vivre une page d’histoire. On en parlera encore longtemps.

J’ai surtout hâte au moment où nous pourrons en parler au passé, en nous remémorant cette période de nos vies comme d’une épreuve… qui aura finalement été surmontée.

2 mars 2020

L'attaque des Titans (Attack on Titan)

Il y a quelques mois, ma fille a entrepris de m'initier aux animés japonais, qu'elle avait elle-même découverts grâce à son copain.

Nous avons donc commencé à écouter des épisodes de Attack on Titan... en version japonaise, sous-titrée en anglais!

Comme je suis très moyenne en anglais (et évidemment, zéro totale en japonais), j'avais certaines craintes et j'étais sceptique face à mon éventuel intérêt. Allais-je être en mesure de comprendre les péripéties et les enjeux? Et d'apprécier l'histoire? Il s'est vite avéré que oui (wow, quelle série géniale!).

Par contre, comme ma grande est très occupée avec ses études et son travail, nous n'arrivions pas à écouter les épisodes assez vite pour que ma mémoire se souvienne de certains détails importants pour l'intrigue. Imaginez : quand une révélation arrivait pour un personnage... j'avais du mal à me rappeler de qui il s'agissait, alors ça tombait complètement à plat!

Dernièrement, ma fille et moi avons convenu que je ferais mieux d'écouter la série toute seule, si je voulais être en mesure de la terminer un jour. C'est donc ce que je fais en ce moment (je suis rendue à l'épisode 27). Et comme je l'écoute plus vite, mon intérêt est encore plus vif (il paraît que je n'ai pas fini d'écarquiller les yeux avec ce qui s'en vient ensuite!).

Je vous avouerai qu'avant, j'avais des préjugés contre les trucs japonais (animés et mangas). Je ne comprenais pas pourquoi des gens allumaient là-dessus.

Mais à présent... je suis en train de découvrir tout un univers, et je peux déjà vous dire que mon intérêt ne s'arrêtera pas à cette seule série. J'ai d'ailleurs commencé à explorer du côté d'autres animés et mangas... Je vous en reparle bientôt!


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27 février 2020

Informations supplémentaires

Bonjour à tous!

Une petite précision au sujet de mes futurs billets : comme l'usage actuel veut que l'on partage nos billets sur Facebook (du moins, si l'on veut avoir une meilleure chance que quelqu'un les lise!), il arrive aussi très souvent que la discussion soit plus active là-bas.

Alors, afin de permettre à tout le monde de profiter des recommandations qui me sont faites sur Facebook, je vais les recopier ici.

Par exemple, pour mon dernier billet, j'ai ajouté au bas du message une section "Mise à jour", dans laquelle j'énumère les jeux qui m'ont été recommandés, ainsi que la décision que j'ai prise ensuite (je joue à Subnautica depuis aujourd'hui, youpie!).

En plus, ça va être plus facile de s'y retrouver plus tard. J'aime bien Facebook, mais avouez que la recherche de trucs plus anciens n'est pas toujours facile!

Allez, je retourne à mes tâches du jour. Dont : le pelletage de cette belle neige que Dame Nature nous a si gentiment envoyée...

26 février 2020

La matante se met au "gaming"

Il y a quelques mois, j'ai demandé à mes "jeunes" (17 et 21 ans, quand même) de me trouver des jeux vidéo qui pourraient m'intéresser et qui seraient plus "actuels".

Il faut dire qu'à part un intérêt marqué pour les Sims (je me suis bien amusée pendant longtemps, mais j'ai un peu fait le tour), j'en étais pas mal restée aux bons vieux jeux de la vieille console NES (vive Mario Bros. et Tetris!), ainsi qu'à quelques rares jeux de Wii.

Dès que la 3D se mettait de la partie, on me perdait, mon cerveau n'arrivait pas à s'adapter! Ce qui faisait bien rire mes enfants, d'ailleurs (il faut me voir essayer de jouer à Mario Galaxie sur la Wii!).

Mais bon, on évolue avec le temps, et j'ai donné le mandat à mes jeunes de me trouver un jeu qui pourrait m'intéresser suffisamment pour que j'apprenne les contrôles à l'ordinateur. Le défi était grand : me sortir des manettes et de ma 2D habituelles, pour me montrer comment on jouait "pour de vrai" sur un PC. Et m'intéresser assez pour que je persévère dans ma démarche.

Après quelques explorations, ma fille (qui est une vraie mordue de "gaming") m'a conseillé LE jeu par excellence : Ark Survival Evolved, disponible sur la plateforme Steam.

Bon sang, que d'heures j'ai passées sur ce jeu! À explorer la "map", "farmer", "crafter", "tamer" (et autres activités tout aussi passionnantes, tout en découvrant le langage propre aux "gamers").

Au fil des heures de jeu, la matante en moi a évolué un peu. Hé, je suis bien moins lente qu'au début! J'arrive à combattre certains dinosaures et j'ai appris quelques bons trucs (dont : se mettre en créatif quand on a trop peur d'un gros monstre méchant!). Ma fille m'a montré quelques précieux codes de triche et mes deux enfants m'ont bien aidée en me montrant toutes sortes d'informations sur le site Wiki du jeu. À présent, j'ai de jolies bases et tout plein d'animaux apprivoisés (on va se le dire, j'en accumule trop, il faut vraiment que j'apprenne à me limiter!).

Voyant mon intérêt et mon plaisir face à ce type de "gaming", j'ai accepté d'essayer un autre jeu : A Plague Tale Innocence. Sauf que là, j'ai découvert que je n'aimais pas autant ce type de jeu. Déjà, le fait qu'il y ait une "story" m'apparaissait moins intéressant (j'aime avoir plus d'options pour l'exploration). Et je trouvais le style de jeu stressant, voire même frustrant (au début, on est juste une victime et on se fait tuer sans pouvoir se défendre!). Dommage, car je l'avais quand même acheté. Heureusement, mon fils aimait bien le jeu et nous avons conclu une entente : il joue et je l'assiste (vous avez bien compris, il fait tout le boulot et je me contente de le "conseiller" et d'être à l'affût pour l'aider à tout voir, même si au fond il n'a pas vraiment besoin de moi!). De cette façon, j'aime  bien le jeu et j'ai du plaisir à voir l'histoire évoluer. Les graphismes sont bien faits et j'ai hâte de voir ce qui va se passer dans les prochains chapitres. En plus, ça me fait du temps de qualité avec mon fiston.

Maintenant, je commence à comprendre que mon type de jeu de prédilection, c'est surtout celui qui me permet d'explorer librement, sans tout le temps me faire attaquer, et dans lequel je peux construire de jolies bases utiles et pratiques. De plus, j'ai découvert que le mode multijoueur ne m'intéressait pas : j'aime être toute seule et  libre dans mon petit univers. Je ne veux pas qu'on vienne me détruire mon plaisir en cassant mes choses et en m'empêchant de faire ce que je veux.

Sachant ça, mon fils m'a chaudement recommandé Minecraft... et là, j'ai découvert (ouf!) que j'avais un autre critère de sélection, soit : un minimum de qualité graphique!

Présentement, j'explore du côté d'autres jeux, mais je n'en ai pas encore trouvé un qui m'intéresse autant que Ark. Si vous avez des idées, ne vous gênez surtout pas!


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MISE À JOUR

Voici un résumé des conseils qui m'ont été donnés sur Facebook, au sujet de jeux que je pourrais essayer :

Dans le genre de Ark où l'objectif principal est d'explorer/survivre

  • Conan Exile (Même style de jeu, dans le monde de notre barbare préféré. Niveau de difficulté plus élevé par contre.)
  • No Man's Sky (Exploration de planètes)
  • The Forest (Survie sur une île de cannibales)
  • 7 days to die (Survie dans un monde de zombies)
  • Subnautica (Exploration d'une planète sous-marine)


Style puzzle

  • Talos Principle


Et finalement, j'ai décidé de jouer à Subnautica! Le jeu est vraiment magnifique et le niveau de difficulté est très bien. J'ai du plaisir à jouer... et je ne passe pas mon temps à me faire tuer, ce qui est une bonne chose!

24 février 2020

Un coup de plumeau... et c'est reparti!

(Ohé... Il y a quelqu'un? (tousse, tousse)

Ah oui, d'accord, j'avoue : j'ai drôlement délaissé ce blogue ces derniers mois. La poussière s'est accumulée sans bon sens!

Allez, un bon coup de plumeau et on repart! Ben oui, aussi simple que ça!)


Depuis un bout de temps, je suis dans un état d'esprit un peu particulier: je veux découvrir de nouvelles choses, j'ai besoin d'élargir mes horizons. Alors j'explore de nouvelles avenues, je pense autrement. Et je fais de belles découvertes!

Mais vous savez quoi? Je trouve que c'est un peu plate de vivre ça toute seule. Et je cherche des inspirations pour pousser plus loin ma démarche exploratoire.

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais dans mon entourage, dès que je sors un peu des sentiers battus avec mes nouvelles lubies, j'ai l'impression de passer pour une extraterrestre. Si je parle à mes proches d'une "super série de science-fiction que j'ai regardée 2 fois" (allez, je vous dis laquelle : Carbone modifié, disponible sur Netflix... vivement la 2e saison!), j'obtiens souvent un regard qui veut dire "ah ouais, bof, encore une de ses affaires bizarres".

Ce que j'ai envie de faire avec mes prochains billets, c'est de vous parler de certaines de mes découvertes. D'ailleurs, j'inaugure un nouveau libellé pour l'occasion : "Les découvertes d'Isa".

Ça va être bien simple. Je vais vous jaser de toutes sortes d'affaires, avec mon petit côté candide et parfois naïf (hé, je m'assume!). Surtout, j'espère que personne ne va se gêner pour me partager des informations supplémentaires.

On va bien voir comment ça évolue et de quels sujets je vais avoir envie de vous parler. Chose certaine, ça va mettre un peu de vie par ici, parce que ça devenait triste quand même.

Allez, je vous reviens bientôt avec un premier sujet!