Pour ceux qui se poseraient la question à propos de mon recueil en numérique sur Amazon : non, ça ne marche pas fort!
J'ai fait le pari avec moi-même, il y a quelques mois, d'autopublier un recueil de nouvelles en numérique (toutes des nouvelles qui avaient été publiées dans des revues et avaient fait l'objet d'une direction littéraire et de révision linguistique).
Il y a eu un certain défi technologique dans cette aventure, mais j'ai réussi à mettre mon recueil en ligne. Quelques personnes l'ont téléchargé lorsqu'il était gratuit (j'avais fait une promotion pour quelques jours), et quelques personnes l'ont acheté.
Depuis un bout, c'est bien tranquille. Bon, il faut dire que je me suis rendu compte récemment qu'Amazon avait de drôles de pratiques (dont celle de vendre à des revendeurs ma version brochée, à un prix ridiculement haut qui s'affichait bien en évidence sur la page du livre, donnant l'impression que je vendais ça à un prix de fous!). Je leur ai fait part de mon insatisfaction, mais finalement ma solution a été de retirer mon livre broché, tout simplement.
À présent, mon recueil est disponible gratuitement pour les abonnés Kindle, et à 0,99 $ CAN pour les gens qui veulent le télécharger.
Mon bilan actuel, c'est que sans publicité ni communauté numérique, on peut difficilement espérer obtenir des ventes conséquentes. De plus, ma page couverture n'est pas professionnelle (j'ai fait ça avec les moyens du bord) et ça nuit sûrement.
Que voulez-vous, c'était un test, je me suis amusée et je voulais que d'autres personnes puissent lire mes textes. Notamment, je suis contente de voir que des européens s'y sont intéressés (ils ont l'air plus allumés par le numérique que nous).
Par contre, ce n'est pas une avenue que je recommande à tout le monde. Je voulais voir ce que ça faisait comme effet de sortir du moule d'édition traditionnel et j'ai aimé la liberté que ce processus d'autopublication apporte, mais je doute que ce soit vraiment fait pour moi.
Je laisse mon recueil en ligne, ça ne me coûte rien et des ventes s'ajoutent de temps en temps. Mon petit recueil bien modeste trouve quand même de rares intéressés. Mais je vais continuer d'écrire dans le but de publier avec des éditeurs traditionnels. Rien n'est parfait en ce bas monde (comme le prouvent certains déboires que des copains et moi venons de vivre avec une maison d'édition), mais c'est une voie qui me satisfait davantage.
D'ailleurs, si je me fie aux commentaires de certains copains qui se sont essayés au numérique, ça ne semble pas être très lucratif. Il ne faut pas le faire pour l'argent en premier lieu, sinon on risque d'être déçu.
Mais bon, vous pouvez toujours me démontrer le contraire, je suis ouverte aux autres idées sur la question!
4 commentaires:
Tu as au moins le mérite d'avoir essayé. Tu as obtenu le droit d'en parler par expérience.
D'après ce que je lis, c'est un peu comme l'autoédition-papier: il faut un bon réseau de contacts et utiliser-multiplier la visibilité sur tous les réseaux sociaux.
Je ne peux pas l'acheter, je ne suis pas très Amazon-Kindle. :-(
Aucun problème, à la base moi non plus! ;) Disons que Kindle Direct Publishing était la plate-forme qui me semblait la plus conviale pour me lancer dans l'aventure, mais cette aventure demeurera à un niveau très modeste et juste pour le plaisir. J'aime essayer des choses, je vais en essayer d'autres (me connaissant, c'est certain!) et je n'ai aucun regret. Toutefois, ce ne sera pas mon moyen de publication préféré.
Deux fois que tu évoques ces «déboires» avec un certain éditeur, Isabelle. Prépares-toi à te faire tirer les vers du nez la prochaine fois que je t'ai en face! :O)
A Daniel : LOLOL, j'en prends bonne note! (tu vas voir, je ne suis pas difficile à faire parler!) ;)
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