Qu'à cela ne tienne, en cette période de prévente, c'est le temps de mettre cartes sur tables et de cesser de jouer les mystérieux! Alors P-A et moi avons décidé, de concert, de vous en dévoiler un peu plus au sujet de ce fameux projet collectif, soit un recueil d'horreur regroupant 15 auteurs, qui ont chacun exploré un sous-genre de l'horreur (par le biais d'un thème pré-déterminé).
Vous êtes prêts? Allons-y!
Ca se passait en juillet et août 2015 (oui, je conserve mes archives!)
P-A et moi vivions une période de "tripage" intensif (Ah, OK, le dictionnaire Larousse me dit que "tripage", triper" et autres mots de même famille n'existent pas... D'accord, alors disons qu'on est dans une réalité parallèle où ces mots ont été ajoutés au dictionnaire!)
En clair, on s'échangeait plein de courriels fleuve et des nouvelles littéraires qu'on se commentait mutuellement. Bref, on tripait solide (dans le genre de ce que j'ai souvent vécu avec Geneviève Blouin - oui, j'ai "trompé" Gen en quelque sorte! Voilà, c'est dit! Mais elle est déjà au courant... Hihihi!).
Vous savez, quand ça clique vraiment avec quelqu'un (même si vous êtes très, très différents)? C'était ça. Du tripage à l'état pur (remarquez, on s'est calmés depuis, mais on prend des nouvelles périodiquement!).
Bref, on était en train de jaser d'écriture, de nouvelles, etc. Et là, P-A a mentionné que malheureusement, le genre de l'horreur était souvent moins présent dans le monde de la nouvelle (en excluant Clair/Obscur, bien sûr). Et que ce serait trop génial si quelqu'un avait la bonne idée de faire un recueil d'horreur. Aaaah, si seulement quelqu'un voulait partir un tel projet...
J'ai réfléchi une seconde (pas longtemps) au parcours de P-A (qui a tout de même fait son doctorat sur Stephen King, hein), à sa passion pour l'horreur, à tout ce que je connaissais de lui (notamment, je l'adore comme réviseur, et il m'impressionne avec ses articles). Dans ma tête, c'était clair, il avait tout ce qu'il fallait pour lancer et diriger un tel projet (moi j'étais déjà bien empêtrée avec Écrire et publier au Québec : Les littératures de l'imaginaire, je n'allais pas m'embarquer dans autre chose, ah non!). Alors je lui ai dit (le 1er août 2015 exactement) : "Ben t'as juste à partir le projet et à le proposer aux Six Brumes, je suis sûre que ça les intéresserait!". J'avais même une idée de titre pour le recueil : Horrificama.
Et là, on s'est mis à triper encore plus. On a jasé concept, il a amélioré le titre (Horrificorama, c'était tellement meilleur!), on a élaboré un document de présentation pour les auteurs (avec une liste détaillée de plusieurs sous-genres possibles et des exemples pour chacun).
C'est tellement drôle : quand est venu le temps de dresser une liste d'auteurs potentiels pour le projet, P-A et moi avons chacun fait notre liste (avec fébrilité et en espérant que l'autre l'accepterait)... Et elles étaient quasiment identiques! On voulait pas mal embarquer le même monde dans ce projet-là. Pertinence, qualité des écrits, réputation, appréciation... Certains choix s'imposaient d'eux-mêmes. Mais il y avait aussi de la place pour des têtes un peu moins connues (c'est ça, la beauté de la chose avec un tel projet collectif, ça laisse de la place à des "jeunes" qui ont peut-être moins de bagage et gagneraient à être davantage connus!).
Une fois qu'on a bien ficelé le tout (même si ça a continué d'évoluer par la suite), j'ai introduit P-A auprès de Guillaume Houle afin de recommander le projet. Puis j'ai commencé à m'effacer un peu, pour les laisser se parler, pour laisser P-A prendre ses marques, faire évoluer le projet à sa façon... Il me voulait comme auteure dans le recueil et j'ai dit oui, et depuis c'est devenu mon rôle. Tout le reste, vous pouvez en donner le crédit à P-A, moi j'ai juste fait de la jasette ici et là et je l'ai laissé être le capitaine de son navire.
Pour la suite de l'aventure, vous pourrez lire demain un billet spécial de P-A. J'ai hâte de voir ce qu'il pourra nous dire à propos du projet!
Note : Si vous voulez participer à la prévente de Les Six Brumes, il est encore temps! (Ça se termine le 23 juin 2017)
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